DU MANUFACTURÉ AU NATUREL
Il s'agit pour le moment de confronter édifice moderne et nature. Le paysage est introduit dans un milieu architectural dominant ou inversement. Elle suggère la précarité de notre rapport à la nature par l'utilisation de formes graphiques comme références ou adversaires de l'architecture. Superflus, les humains n'apparaîtront pas dans ces peintures. Cette place accordée aux plantes au sein du tableau, leur incorporation, témoignent d'un mouvement, d'une discussion entre objet manufacturé et naturel. Je souhaite finalement traiter de la contradiction entre l'utopie moderniste, son industrialisation et les nouvelles conditions de vie assujetties.
Bientôt, il est possible que mes tableaux figurent la domination du naturel sur l'objet architectural. Ce jeu de renversement, illustre le texte « Le lisse et le striée » de Deleuze. Il devra continuer jusqu'à pouvoir soustraire une piste de recherche apte à aboutir à un équilibre.


Lisse ou strié(e) I et II
100 x 140 cm, 2020,
Acrylique, huile et sérigraphie sur toile




Quadri-la-Terre II.2 à II.5
38 x 38 cm, 2020,
Acrylique sur papier